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Roots Voyage et Retours
21 mars 2009

Bamako 2

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RYTHMES...
... et possibles

 

Lundi 24/12... visa...

Mon guide, un rien roublard mais très sympathique, s'est plus que bien payé ces deux jours en pays mandingue, je le sais maintenant... sans compter la culbute sur une carte SIM que ma naïveté de toubabou fraîchement débarquée, et donc en manque de repères, lui a permis de ramasser...
Arnaque?... pour moi, non, je l'ai dit plus haut, c'est le prix de la leçon... à moi d'apprendre... faire connaissance avec... prendre la mesure de....

Arnaque?... pour mon guide, non, peut-être 4 ou 5 fauteuils en bambou pour le restau qu'il est en train de reprendre ("Mohammed à la Casa")...c'est juste "business"...
et puis,... une fois ces affaires réglées... Mahmane m'a été d'un grand secours ... vraiment ! et sans demander contre-partie
... pour la suite, m'a béblayé le terrain, apporté son aide et celle de sa moto sport, fait gagner un temps fou et permis d'épargner mon capital résistance au stress... a finalement bien joué son rôle de fils adoptif de plaisanterie (voir Siby).

VISA... Ainsi donc, dés 8h30, ce lundi, Mahmane vient me chercher, quartier Badalabougou, sur sa moto sport, (casque?... rétro?...je ne sais même plus que ça existe), retour vers centre pour dire trois mots aux maçons qui rénovent son restau, petit déj. et fissa à travers la ville jusqu'au quartier des administrations, direction bureaux de la Sûreté Nationale. Dépose demande visa rapide, mais, déception, trop de demandes, pas de visa avant mercredi...

J'avais envie de voir Bamako de haut... hop!... moto-manga et chauffeur me font grimper sur l'une des trois collines qui dominent la ville. Tout en haut, la route aboutit tout droit sur la façade d'un hôpital, nous sommes à Point G (hôpital baptisé donc logiquement "hôpital Point G", lettres étalées sur la façade). Petit chemin à droite, nature et vue superbe sur la ville...

... et puisque nous sommes là, repartons un peu plus loin, dans un quartier résidentiel, visite à une soeur de Mahmane, thé... enfants effarouchés...

pour le bonheur de l'épouse malienne... j'y rencontre pour la première fois, mais non la dernière, ce goût malien pour l'esthétique des séries de marmites émaillées aux décors floraux de couleurs vives qu'on empile en pyramides au sommet de buffets rétros, plusieurs séries côte-à-côte, qui semblent ne jamais devoir être utilisées pour leur fonction première...

au marché, à Ségou

 

 

Mardi 25/12... et oui, Noël!...

Que Marylène et Sophie, nièces chéries, soient rassurées, ici comme au Maroc, celui qu'elles savent avec sa canne sucre d'orge et sa peau toute rose sous sa barbe blanche est bien arrivé depuis Taïwan dans son manteau rouge et se balance en bouquets dans les mains de vendeurs ambulants plus basanés tu meurs....

Une fête, ça ne se refuse pas... ce pays à plus de 85% musulman ne va pas faire l'impasse sur cette belle occasion. Donc... administrations fermées aujourd'hui...

Toute la nuit dernière, bel exemple d'oecuménisme, danse et musique dans les "maquis" au bout de la rue "Bla Bla", rue de l'hôtel où je loge...

le "maquis" ?... y en a pas mal à Bamako, il suffit d'un comptoir où servir à boire, au mieux de quelques musiciens, mais plus souvent d'une méchante sono nazillarde branchée plein plein pot, une salle éventuellement, mais s'il n'y en a pas, pas de problème, on danse à la nuit dans la rue-poussière...et il y a foule.

J'en profite encore bien ce soir car demain, je n'en doute pas, retrait du visa, achat ticket bus... et bus, destination Ségou...

Mercredi 26/12... Sûreté Nationale... Visa...

... Après avoir attendu que la Tabaski, fête du mouton, passe, puis le week-end, puis Noël, férié évidemment... voilà qu'au moment de récupérer mon passeport, impossible, ordinateurs en panne... ce qu'il y a de sympa, c'est que je peux circuler d'un bureau à l'autre pour chercher les infos et parler à des hauts fonctionnaires aussi simplement que je parle au boulanger du coin de ma rue.... et dans tous ces bureaux où tout le monde circule, personne ne peut me donner l'info que détient celui qui est à 1 mètre de lui... c'est ainsi que de bonds en rebonds, j'accède au personnage le plus haut placé du service pour ensuite de renvois en renvois redescendre tous les échelons en sens inverse sans en sauter aucun... et, finalement, à 11h : "revenez à 14h" ...inch Allah!...
Avec ce sentiment de m'être promenée dans les locaux de la Sûreté du Mali plus librement que dans les bureaux directoriaux de l'établissement où je travaillais l'année passée.

Bon!... hé bien... OK...
Sur la moto-dispo qui m'a adoptée et bien facilité les choses, j'ai fait ensuite au pas de charge d'un bout à l'autre de la ville, hôtel pour assurer éventuelle nuit supplémentaire, vérifier possibilité de report du billet de bus que j'avais en poche pour 15h, resto le Bafing... pause,... retour Sûreté, 14h, bureaux ouverts à tous vents, personne en vue... sortir une gradée en uniforme bleue de sa sieste, piocher moi-même dans un vieux carton en attente par terre dans un coin et passer en revue les quelques passeports qui s'y trouvent et miracle!... je suis parmi les heureux élus!!!... visa y es-tu?....OUIIII...tchao, j'emporte.... Retraverser la ville? passer à l'hôtel?... essayer d'attraper le bus ?... Mahmane ne pense pas que ce soit jouable avec un taxi...
Allez,.... grimpe !... Mon chauffeur fait le sprint jusqu'à l'hôtel, charge mon gros sac cargo entre lui et le guidon, moi derrière avec mon petit sac à dos plus le sien par-dessus et reprise du sprint jusqu'à la gare routière bien excentrée... et chance! .... j'ai pu prendre mon bus surchauffé. Mahmane, merci...

Ceci n'est pas un exploit, c'est un fonctionnement tout-à-fait banal...

Prochaine étape, SEGOU. Plus exactement KALA ou Kalakouro (kala le vieux), village de pêcheurs, sans eau (un puits récent payé par des occidentaux), sans électricité, de l'autre côté du fleuve. Campement dans une famille de piroguiers, du nom de MAÏGA. L'un des hommes de la famille doit venir me chercher à la gare routière et me ramener dans sa pirogue.
J'ai peut-être pas besoin d'avoir Libé sous le bras, il va me reconnaître ?...


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